Le Chanoine Kir, maire charismatique de Dijon de 1945 à 1968, garda cette tradition lorsqu’il recevait ses convives, toutefois en utilisant principalement du Bourgogne Aligoté. Séduis par cet apéritif, les invités disaient alors qu’ils avaient bu un kir.
En 1951, le chanoine Kir accepte que la maison Lejay-Lagoute, principale productrice de crème de cassis, utilise le nom de Kir pour une réclame présentant un vin blanc au cassis. En 1976, le mot est inscrit dans le petit Larousse.
Cet apéritif composé de 1/5ème de crème de cassis de Dijon et de 4/5ème de Bourgogne Aligoté, a d’autres noms en fonction des ingrédients que l’on y ajoute comme par exemple le Kir Royal composé de crème de cassis et de Crémant de Bourgogne, le Communard où l’on utilise du vin rouge ou encore le sophistiqué Marcassin, qui allie la crème de cassis et Marc de Bourgogne.